Les policiers sont exposés à un risque accru de troubles du sommeil, un problème de santé qui peut nuire grandement à leurs facultés décisionnelles et se solder par des erreurs et des accidents professionnels. En effet, il est cliniquement prouvé que la prévalence de l’insomnie est démesurément plus élevée au sein des forces de l’ordre et qu’en raison de la nature même du travail policier, les conséquences de ces troubles du sommeil sont plus sérieuses.
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Parmi les éléments clés :
La prévalence de l'insomnie chronique chez les forces de l'ordre :
L'insomnie chronique est très répandue chez les agents des forces de l'ordre, puisqu'elle touche 53 % d'entre eux, soit trois fois plus que la population générale. Cette disparité est attribuée aux horaires irréguliers, au stress constant et aux risques auxquels les policiers sont confrontés. L'insomnie constitue une menace sérieuse pour la santé et la sécurité, avec une augmentation des accidents et une diminution des performances professionnelles. Ce problème concerne également les pompiers et le personnel paramédical, dont 93 % présentent des troubles du sommeil importants.
Preuve d'une relation bidirectionnelle entre le sommeil et les problèmes de santé mentale :
L'insomnie est un facteur déterminant dans le développement et la persistance de divers troubles mentaux, notamment l'anxiété, la dépression, la douleur chronique, la toxicomanie, l'épuisement professionnel et les pensées suicidaires. Les personnes souffrant de troubles du sommeil ont tendance à éprouver des souffrances émotionnelles et physiques, une douleur et une anxiété accrues, et un risque plus important de dépression majeure si elles ne sont pas prises en charge. Dans les forces de l'ordre, les troubles du sommeil, en particulier chez les policiers, s'aggravent pendant les quarts de travail, amplifiant le risque de problèmes de santé mentale, y compris la dépression et le syndrome de stress post-traumatique (SSPT).